III/ B) un savoir faire reconnu

Publié le 31 Janvier 2015

En France, la question du nucléaire ne se limite pas à son seul cadre énergétique. Il rentre dans un contexte plus large s’articulant à d’autres implications. Technologie, sécurité, environnement, approvisionnement, emploi, développement commercial, politique, armement. Cette même réflexion amène à de plus grands enjeux inconsidérés en soulevant beaucoup d’interrogations. En 2014, pour le Civil, la France compte 19 centrales nucléaires en exploitation pour 58 réacteurs nucléaires en activité . Un 59ème est en construction à Flamanville. Sur le plan militaire, la Marine Nationale utilise 10 réacteurs nucléaires pour ses sous-marins et le porte-avions Charles de Gaulle avec d’autres projets de recherche également, sans oublier l’arsenal nucléaire. Dix réacteurs sont en cours de démantèlement. Fréquemment, certains réacteurs sont à l’arrêt pour diverses tâches d’entretien, de réparation et de maintenance. La France est le deuxième pays au monde qui possède le plus de réacteurs nucléaires. À titre de comparaison, les Etats-Unis en possèdent 104. Cependant cette énergie présente de nombreux risques .

III/ B) un savoir faire reconnu

Selon EDF, les centrales sont garanties pour fonctionner au moins 40 ans. Pourtant, de fréquents incidents nécessitant l’arrêt d’un ou plusieurs réacteurs en raison de fuites, de surchauffe des réacteurs en pannes, incendies, etc. La Société Française d’Énergie Nucléaire précise que «les centrales atteindraient un coût de 2,5 à 3,5 milliards d’euros. Les études faites par le Ministère de l’Industrie, tenant compte de ce coût d’investissement, du prix de l’uranium, des coûts d’exploitation et de maintenance, de démantèlement et de stockage des déchets radioactifs, aboutissent à un prix de revient du kWh nucléaire inférieur à 4 centimes d’euro. Lorsqu’une centrale est amortie, le prix baisse (peu supérieur à 1 centime d’euro).». Pourtant, le prix de l’électricité pour les ménages et entreprises ne cesse d’augmenter avec les années. Le nucléaire est l'énergie majoritairement utilisé dans le monde , en France elle représente 80 % de l'énergie totale produite . Elle ne fait malheureusement partie de la catégorie des énergies renouvelables comme l'énergie solaire ou hydraulique , mais fait partie de la catégorie des énergies fossiles. En effet une centrale utilise de l'uranium pour produire son énergie qui en contrepartie produira des déchets radioactifs qui entraineront pollutions et effets nuisibles . Ajoutés aux incidents nucléaires comme Fukushima ou Tchernobyl , ces risques entrainent des contestations et de nombreux débats sur la fermeture des centrales et la nouvelle orientation énergétique de la France . L'actuel président François Hollande a annoncer la fermeture de la centrale de Fessenheim aux alentours de 2016 .

III/ B) un savoir faire reconnu

C'est pour cela qu'Areva un groupe industriel français du secteur de l'énergie spécialisé dans les métiers du nucléaire et des renouvelables, une entreprise présente au niveau international avec un réseau commercial dans 100 pays et une présence industrielle dans 43 pays travaille sur les réacteurs de IV génération à l'aide des connaissances développées aux réacteurs à neutrons rapide refroidis au sodium dû aux décisions gouvernementale en faveur de ce type de réacteur. Pour cela AREVA est en partenariat avec le CEA et EDF. Il participe aux recherches sur les réacteurs du futur, menées notamment dans le cadre du Forum International Génération IV créé en 2001.
La mission de ce forum est de sélectionner et développer les systèmes de production nucléaire du futur, à l’horizon 2030-2035, en intégrantles critères du développement durable, notamment : -la sûreté, -la compétitivité économique, -l’optimisation des ressources, -la réduction des déchets -la résistance aux agressions externes.

Ils ont inventé un réacteur EPR (European Pressurised Reactor), c'est un réacteur à eau sous pression (REP) de la classe des 1 600 MWe. Ce réacteur de nouvelle génération, destiné à prendre la relève des centrales actuellement en exploitation, est construit par Areva. Le premier EPR français devrait être implanté en 2012 à Flamanville, dans le Cotentin.

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«Cette technologie avancée offre des améliorations sur le plan de la sûreté, de l'environnement et des performances économiques.»(EDF).

L'énergie nucléaire est une énergie sans avenir. L'uranium est une énergie fossile, sa quantité sur la planète est donc limitée. De plus, les nouveaux réacteur ne seront pas opérationnel en 2040 !!

Ainsi, l'énergie nucléaire ne nous apporte aucune indépendance énergétique puisque La France achète son Uranium à l'étranger.

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Rédigé par Zaccharie LEVY Jason MARINHO

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